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"Pour moi, nous ne devons pas devenir plus grands."

19 décembre 2024

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Il y a 32 ans, Sabrina ouvrait son propre salon de coiffure, Knippo Bello, dans la maison de ses parents à Moorsel. Entre-temps, elle a déjà en grande partie transmis le flambeau à son fils, Steffen Wauters, qui travaille depuis 14 ans à ses côtés. Celui-ci aspire à poursuivre sur la lancée de sa maman, tout en ajoutant quelques nouvelles inflexions au salon.

 

L’équipe de Knippo Bello compte actuellement sept personnes. Steffen Wauters : « En plus de ma maman et de moi-même, nous avons encore quatre collaboratrices fixes et une étudiante en alternance. Deux membres de l’équipe travaillaient même déjà chez nous avant que je rejoigne le salon. Grâce à notre diversité, nous touchons un assez large public. Les deux coiffeuses qui travaillent ici depuis longtemps et ma maman s’occupent principalement des client·e·s plus âgé·e·s, tandis que les collègues arrivées plus récemment s’adressent surtout à un public plus jeune. Nous avons aussi chacun et chacune nos spécialités. Les plus jeunes et moi-même nous concentrons sur les colorations et les balayages. Une autre spécialité de la maison concerne les traitements à la kératine. En règle générale, tous nos traitements mettent l’accent sur l’obtention de cheveux en bonne santé qui demandent peu d’entretien. En parallèle du salon de coiffure, nous avons aussi un espace manucure — entre les mains de maman — et un banc solaire ».

 

Apprentissage en alternance

Knippo Bello a pour habitude d’engager chaque année un·e étudiant·e en alternance. C’est ainsi qu’une membre de l’équipe partage actuellement son temps entre les bancs de l’école et le salon. Steffen Wauters : « Nous ne pouvons malheureusement pas accepter toutes les demandes d’élèves en alternance désireux·euses d’acquérir de l’expérience dans notre salon. Nous nous limitons expressément à une personne, car nous voulons pouvoir lui consacrer l’attention nécessaire. Je trouve très important de permettre aux jeunes d’avoir de cette manière une certaine expérience du terrain. Je l’ai moi-même fait pendant ma dernière année d’études et cela m’a fait comprendre que c’est au sein même d’un salon de coiffure que l’on en apprend le plus sur le métier. L’apprentissage en alternance est donc la solution idéale pour les élèves qui ont vraiment envie de travailler et sont peut-être aussi un peu lassé·e·s de l’école ».

 

À la manière de votre salon

L’apprentissage en alternance comporte aussi beaucoup d’avantages pour votre salon. « Si les élèves sont vraiment motivé·e·s, cela vaut vraiment la peine d’y investir du temps et de l’énergie, car au final, cela profitera à votre salon », assure Steffen Wauters : « Chaque salon a son propre style et mode de travail. L’avantage est que vous pouvez enseigner ces spécificités à l’étudiant·e, qui saura parfaitement comment fonctionne votre salon. Vous lui donnez en fait une formation sur mesure. De cette manière, dès le premier jour où l’étudiant·e viendra travailler chez vous à la fin de ses études, il ou elle le fera selon votre propre méthode de travail. Par contre, si vous engagez un·e coiffeur·euse qui a acquis de l’expérience dans un autre salon, cette personne travaillera généralement de la manière dont elle aura pris l’habitude de le faire ailleurs. Il vous faudra donc d’abord lui enseigner votre méthode, ce qui est souvent plus difficile que de former une personne qui part de zéro ».

 

Des vidéos authentiques

Knippo Bello est très actif sur les réseaux sociaux et poste très régulièrement de chouettes petites vidéos. Et c’est Steffen qui est aux commandes de cette présence en ligne : « Pendant un certain temps, nous avons délégué la gestion des réseaux sociaux. Le résultat était réussi, mais c’était incroyablement cher et j’ai remarqué que je pouvais en fait le faire tout aussi bien. Les publications sont aussi plus authentiques. Plus les vidéos sont “vraies”, plus elles vont toucher les gens et générer des likes. J’y consacre beaucoup de temps, de quoi couvrir un mi-temps. Personnellement, je ne considère pas cela comme une tâche que je peux vite expédier après mes heures de travail. Si l’on veut vraiment bien le faire, il faut le faire sérieusement ».

 

Une machine bien huilée

Et pour l’avenir, Steffen a de grandes ambitions. « Pour moi, nous ne devons pas devenir plus grands. Je veux absolument conserver notre approche personnalisée et je trouve important de connaître chaque client·e. Je veux aussi continuer de suivre tous les traitements, ce qui serait plus difficile si l’on devenait plus grands. Mais tout ceci ne signifie pas que nous ne cherchons pas à évoluer. Nous voulons continuer à améliorer notre service. Personnellement, je souhaiterais pouvoir être encore moins présent au salon. Je veux continuer à former mon équipe pour qu’elle puisse continuer à tourner comme une machine bien huilée, même quand je suis absent. La principale raison est que je voudrais encore davantage me concentrer sur l’éducation : d’un côté, en suivant moi-même des formations et de l’autre côté, en évoluant encore en tant que formateur, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Je suis pour cela des formations chez Joico et j’y vois certainement un avenir pour moi. Sur le plan privé, j’aimerais voyager davantage. La liberté de pouvoir travailler à partir de mon ordinateur depuis les quatre coins du monde m’attire énormément. »