Formation sur la violence conjugale
L’organisation sectorielle des coiffeur·euse·s belges Febelhair lance une vidéo de formation sur la violence conjugale à l'intention des coiffeurs·euse·s.
L’organisation sectorielle des coiffeur·euse·s belges Febelhair lance une vidéo de formation sur la violence conjugale à l'intention des coiffeurs·euse·s.
La formation vise à encourager les professionnel·le·s de la coiffure à reconnaître les signes de violence conjugale chez leurs client·e·s, à être à leur écoute et à les orienter vers une aide professionnelle.
Charles-Antoine Huybrechts, président de Febelhair : « L'idée de former les coiffeur·euse·s à la violence conjugale vient des États-Unis. Il existe également des initiatives similaires au Royaume-Uni et en Irlande. Les coiffeur·euse·s ont un rôle unique à jouer pour reconnaître la violence conjugale et pour briser le tabou autour du sujet. Ils et elles entretiennent souvent une relation de confiance avec leurs client·e·s et entendent des histoires très personnelles. »
Une assistante sociale en visite chez sa coiffeuse
La vidéo met en scène Laurien Leroy, assistante sociale au CAW, en visite chez sa coiffeuse. Au centre d’aide sociale générale, Laurien travaille avec des couples autour du thème de la violence conjugale. Pendant cette visite, elle présente à sa coiffeuse l’ampleur du problème, les différentes formes de violence conjugale et la manière dont les coiffeur·euse·s peuvent en reconnaître les signes.
Charles-Antoine Huybrechts : « Pensez aux client·e·s qui ont des ecchymoses suspectes, qui se comportent de façon très différente en présence de leur partenaire, qui détournent le regard ou qui sursautent quand on les touche... ». En raison de la relation de confiance que les coiffeur·euse·s entretiennent avec leurs client·e·s, ils et elles peuvent jouer un rôle particulier pour leur permettre d’aborder le thème de la violence conjugale.
Goedele Liekens appuie l’initiative
Lors de l'introduction à la vidéo de formation, Goedele Liekens, femme politique belge, sexologue et ambassadrice de bonne volonté des Nations unies, encourage les coiffeurs et coiffeuses à suivre la formation. Charles-Antoine Huybrechts : « Nous sommes ravis que Goedele contribue à faire passer ce message. Au cours de sa carrière, elle a entrepris de nombreuses initiatives pour lutter contre différentes formes de violence. »
Nouveaux chiffres : augmentation du nombre d'appels concernant des cas de violence conjugale
Le CAW et le numéro d’assistance 1712 ont collaboré à la réalisation de la vidéo. Le numéro d’assistance 1712 est le pendant flamand de la ligne d’Écoute Violences Conjugales. Jean-Louis Simoens, coordinateur d’Écoute Violences Conjugales : « La lutte contre la violence conjugale relève de notre responsabilité à toutes et tous, et les coiffeur·euse·s peuvent faire la différence. Bien sûr, nous n'attendons pas des coiffeur·euse·s qu'ils et elles endossent le rôle d’assistant·e·s sociaux·les, mais plutôt qu'ils et elles fassent preuve de sollicitude, écoutent sans juger et encouragent leurs client·e·s à chercher une aide professionnelle, en s’adressant par exemple à Écoute Violences Conjugales. »
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