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Nouvelles du Secteur

Une jeune entrepreneuse dynamique

9 mars 2023

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Le 1er octobre 2018, Julie Streel ouvrait son premier salon Un Hair Uniq à Beaufays, près de Liège. Quelques années plus tard, l’enseigne s’est déjà étoffée de cinq autres établissements, auxquels s’est encore ajoutée la gestion de deux autres salons dans le cadre d’un partenariat avec Celini. Aucun doute : Julie Streel a l’entrepreneuriat dans le sang !

 

« Après la crise sanitaire et les inondations, j’ai eu l’opportunité de reprendre plusieurs salons », commence Julie Streel. « Je me retrouve ainsi aujourd’hui à la tête de six salons Un Hair Uniq, dont le dernier en date, dans la commune de Braives, a récemment ouvert ses portes en janvier de cette année. Au total, j’emploie une vingtaine de personnes réparties entre les six adresses. Tous les salons appliquent un concept similaire et travaillent de la même manière. Nous visons un public mixte, femmes — hommes — enfants. Nous ne nous situons certainement pas dans le segment haut de gamme, mais pas non plus dans la catégorie la moins chère. Nous cherchons tout de même à dégager une impression chic et luxueuse et à offrir un service personnalisé. De quoi offrir un petit plus à la clientèle ! En termes de marques, nous travaillons entre autres avec Kérastase et avec les lisseurs et sèche-cheveux de GHD. Nous vendons aussi des accessoires de luxe de la marque Balmain. Enfin, si je devais citer une spécialité de la maison, je dirais les colorations : nos couleurs et balayages sont extrêmement populaires. »

 

Un agenda bien rempli

 

Le plus surprenant est que Julie Streel n’avait à l’origine pas du tout l’ambition de fonder sa propre franchise. « Je ne voulais ouvrir qu’un seul salon, mais les circonstances en ont décidé autrement », raconte-t-elle. S’il lui arrive encore d’exercer elle-même dans son salon de Beaufays, elle a toutefois dû mettre cette activité largement en veilleuse : « Avec la gestion de huit salons au total, j’ai déjà bien assez de pain sur la planche et trouve difficilement le temps d’exercer encore moi-même au salon. Entre la gestion du personnel, le suivi des réseaux sociaux, l’envoi des commandes… mes journées sont plus que bien remplies ! »

 

Un défi de taille

 

Les temps sont durs pour le secteur de la coiffure, et le parcours de Julie, qui est parvenue à reprendre cinq salons avec succès en moins de cinq ans, n’en est que plus admirable. Julie Streel : « Ce fut un fameux défi à tous les niveaux. Il ne faut pas oublier que je n’avais que 24 ans quand j’ai ouvert mon premier salon et que j’étais alors toute seule aux commandes. Qui plus est, à peine un an plus tard, j’étais confrontée à la pandémie et aux confinements. Du jour au lendemain, tout ce que j’avais construit en cette courte période était réduit à néant. Mais je n’ai pas baissé les bras. À la sortie de la crise, j’ai mis les bouchées doubles et j’ai réinvesti tout ce que j’avais gagné dans le projet. »

 

Consolidation

 

Quant à ce que réserve l’avenir, Julie craint que de nombreux salons ne se retrouvent en difficulté en raison de la hausse des prix, entre autres du personnel et de l’électricité. « Un établissement qui travaille en toute transparence, avec de “véritables” coiffeur·euse·s, en souffre beaucoup », explique-t-elle. « Le danger est qu’à force, il ne reste plus aucun salon de qualité. J’espère dans tous les cas que tout le monde ne va pas commencer à se faire coiffer au noir. Car c’est un grave problème qui guette le secteur : de plus en plus de coiffeurs et coiffeuses coupent les cheveux de leurs client·e·s chez eux, à la maison. Cette concurrence est à terme fatale pour les salons et dévalue notre travail. Il est toutefois très difficile d’y faire face. Le fait que de très nombreux grossistes appliquent des prix plus élevés pour les coiffeurs travaillant au noir est déjà un pas dans la bonne direction. Parallèlement, je plaide pour une baisse de la TVA et surtout, des coûts du personnel. Ce sont des mesures indispensables pour garantir la viabilité de nos salons. » Sur le plan personnel, Julie a surtout l’intention de consolider ce qu’elle a construit. « Pour le moment, il n’y a pas encore de nouveaux projets de rachat au programme », nous dit-elle. « Je veux d’abord et avant tout veiller à la solidité et à la pérennité de la structure en place. C’est une condition indispensable pour réussir. Dans cette perspective, je vais tenter de renforcer mon partenariat avec Celini, car l’union fait la force ! »

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