14 février 2024
Avec le Salon Vandeputte, Lisa Vandeputte poursuit l’histoire familiale tout en mettant l’accent sur l’innovation et la spécialisation, notamment en matière d’extensions de cheveux. Au début de cette année, elle a même lancé sa propre marque, Blend Hairextensions. Nous sommes allés à sa rencontre à Izegem.
Le Salon Vandeputte en est déjà à sa troisième génération. Ouvert par la grand-mère de Lisa sur la Kouterweg — la même rue que celle du salon actuel —, l’établissement a ensuite été repris en 1989 par la maman de Lisa, avant qu’elle ne lui passe à son tour le flambeau en 2014. Un salon de coiffure au long pedigree, donc ! Lisa Vandeputte nous raconte : « Tant ma grand-mère que ma mère exerçaient seules au salon. Toutes deux étaient de typiques coiffeuses de village, coiffant principalement les gens du coin. Moi-même, j’ai commencé à travailler comme jeune coiffeuse auprès de ma maman, puis j’ai assez vite repris les rênes. C’était il y a bientôt dix ans. Aujourd’hui, nous travaillons à sept coiffeuses. Nous formons une fantastique équipe. Le 1er janvier, une de mes collaboratrices est même devenue mon associée. Et ma maman continue aussi de venir donner un coup de main si nécessaire ».
Métamorphose
Au départ, Lisa coupait principalement les client·e·s de sa maman, mais petit à petit, elle s’est mise à suivre davantage sa propre voie. « Je me suis de plus en plus concentrée sur les choses que j’aime faire, comme les extensions, les techniques de coloration, les balayages… », explique-t-elle. « Le salon a subi une véritable métamorphose. Nous avons évolué d’un salon de coiffure généraliste à un lieu axé sur l’offre de services spécialisés. C’est d’ailleurs une évolution que l’on observe à travers tout le secteur et que j’applaudis. Je pense par exemple aux salons de coiffure pour hommes ou pour cheveux bouclés, aux coiffeur·euse·s spécialisé·e·s dans les extensions ou les balayages ou dans les coupes plus avant-gardistes… Je trouve tout ceci important pour la professionnalisation du secteur. On ne peut pas exceller dans tout. De cette manière, le niveau des services augmente et les client·e·s savent chez qui se rendre en fonction de leurs souhaits ».
La passion des extensions
Au Salon Vandeputte, ce sont surtout les extensions qui ont pris une place de plus en plus centrale. « Depuis le jour où j’ai repris les commandes du salon, j’ai toujours eu un faible pour les extensions de cheveux. Les possibilités et techniques en la matière ont incroyablement évolué au cours des dix dernières années. Après quelque temps, nous sommes passées à la méthode des extensions Weft en raison de leur meilleure qualité. Puis s’est ajoutée la technique des extensions cousues et à présent, nous travaillons principalement selon la méthode Weft invisible. Nous avons sans cesse continué à nous former pour rester à la pointe des dernières évolutions ».
Sa propre marque
Cette prédilection pour les extensions a même débouché sur le lancement de sa propre marque, baptisée Blend Hairextensions. Lisa Vandeputte nous en dit plus : « Je n’étais jamais entièrement satisfaite de l’offre sur le marché. Soit la qualité des cheveux était insuffisante, soit la technique de pose, ou c’était les formations qui n’étaient pas à la hauteur, ou encore le suivi de la marque… Je trouvais difficile de trouver un fournisseur qui offre une formule complète. J’ai donc décidé de lancer moi-même une nouvelle marque. Plus facile à dire qu’à faire, car la quête des bons cheveux n’a pas été si simple. Mais après deux ans, mon produit était enfin au point et Blend Hairextensions était née. Depuis janvier, nous disposons de notre boutique en ligne et je fais le tour des salons de coiffure pour leur proposer notre produit. La commercialisation n’en est donc encore qu’à ses débuts, mais dans notre salon, nous l’utilisons déjà depuis un an. J’ai de grandes ambitions pour Blend, mais cela ne peut pas porter préjudice au salon. Mais je ne m’inquiète pas à ce sujet : avec ma nouvelle associée, le bon fonctionnement du salon est dans tous les cas assuré, même s’il m’arrive de devoir m’absenter ».